Here.
Moi aussi, je me pose des questions. Et j'essaye d'y répondre.
Lorsque l'on fait voeu de silence... Finit-on par oublier le propre son de sa voix ?
Sûrement. Et c'est peut être ce qui aide à tenir, à la fin, ce qui permet de ne pas briser le silence et sa parole. Ou alors on finit par s'y faire. Et la lassitude prend le dessus sur l'envie. Plus probable. Me rendrait folle, quelque chose comme ça.
Pourquoi la faiblesse du type dragon est le type dragon ?
Tu as déjà vu des dragons être ensembles ? Moi non plus. Êtres vils, traîtres. Et qui n'ont pas plus de considération pour leurs semblables que pour les humains. Ils veulent dominer, point. S'il n'y a plus de dragons, c'est qu'ils ont tous fini par s'entretuer. On en a tous vu, dans des livres, des films ou des séries. Des trucs aussi puissants... Aucun doute qu'ils sont les seuls capables de s'abattre.
Pourquoi je n'aime pas les gens ?
Parce que.
Pourquoi les chats sont-ils si géniaux ?
Ils peuvent ronronner. Ils contrôlent le monde, dans l'ombre. Ils ont des moustaches. Et arrivent à garder tout leur snobisme même en se léchant le derrière. J'peux trouver d'autres raisons.
Pourquoi il n'y a plus de licornes ?
Longue histoire. Presque aussi vieille que l'histoire de la domination des souris et de comment on en est arrivé à savoir que 42 est la réponse à la vie, l'univers, et tout le reste.
Live long and prosper.
MeetThePyro
Meet the Pyro. And the Psycho.
Jeudi 9 mai 2013 à 21:37
Lundi 15 avril 2013 à 21:49
« Eh, t’as vu la corde ? »
Ouibiensûr. Bien sûr que je la vois.
Mais je vois surtout la personne accrochée à la corde. Par le cou. Dur de la louper. Mais je ne sais pas pourquoi je m’en rappelle maintenant.
Je n’ai jamais compris ceux qui veulent mourir. Assez triste pour ne pas apprécier la vie mais pas assez désespérée pour vouloir en finir, je suppose. Et puis, y’a toujours un truc qui me dit que j’ai encore des trucs à vivre.
Un devoir à rendre le lendemain. Un appel à passer ou à recevoir. Un dessin à finir, car je n’ai toujours pas reçu l’encre que j’ai commandée. Une sortie à faire. Un jeu à tester, car j’ai eût de bons feedbacks. Un film à télécharger, aussi, car la bande annonce à l’air bien. Un dernier mail à envoyer, car il faut absolument que je réponde à ça. Caresser mes chats. Enfin me décider sur ce que je veux pour mon anniversaire.
Damn. Ma vie est remplie. Dans mon dos, sans que je ne m’en rende compte.
Bref. Un comédien est mort ce soir. Quelqu’un sait.
Piètre référence, surtout que je ne connais pas la charmante personne qui s’est dit que manger les pétunias par la racine, c’est mieux.
Une voisine. Une femme qui était heureuse, apparemment. Pas assez, vu ce que je vois. Il paraît que ça leur a pris du temps, de la décrocher. Corde solide en hauteur. Un des grands arbres du jardin. J’avais une vue imprenable, ce matin là, en regardant par mon velux. Mais j’ai rien dit. Je ne voyais pas l’intérêt de prévenir qui que ce soit.
Les zombies ne hantent pas encore nos rues, et de toute façon, perchée comme elle est, nous ne risquions pas grand-chose. A part peut être perdre le sommeil à force d’entendre ses grognements d’outre-tombe.
Pas comme si j’arrivais à dormir.
Pas comme si j’arrive à dormir.
Lundi 15 avril 2013 à 9:50
Suddenly... Potatoes. Une porsche.
Enfin, 3, pour être précis. Foutrement aucune idée de ce qu'elles font là. Deux noires, modèles de route assez récents, et au milieu, une noire et blanche, avec les échappements sur le dessus, ce que j'ai toujours trouvé particulièrement moche. Un prototype qu'on teste sur route, apparemment.
On reconnait la ligne de la petite nouvelle, toujours pas mise en vente, la 918 Spyder. Simple remake insipide d'une vieille voiture mythique. Ils vous proposent même des décorations évoquant celles de ces vieilles Spyder de courses de légende, en option. Oui, payer pour quatre stickers en plus sur votre magnifique voiture qui, aux dernières nouvelles, avoisine déjà les 775,000. Supplément de 70,000 € environ pour avoir quelques avantages comme un allègement et un aileron arrière fixe si on compte s'en servir sur piste.
Ouais, carrément. Et on ose dire que l'industrie vidéoludique se fout royalement de notre gueule avec ses 40 Call of Duty et ses 50 FIFA. Alors bien entendu, la bête en a dans le ventre - au moins 790 chevaux -, mais on peut toujours avancer que le dernier Call of Duty est absolument remarquable pour ses graphismes et son souci du détail. Un partout, balle au centre.
Supercar hybride. Voila de quoi grincer des dents. On n'en est plus à chercher à avoir le plus beau bruit de moteur possible et la vitesse brute la plus élevée, non, c'est dépassé. On cherche à faire une voiture propre, sans bruit, avec des fleurs sur la carrosserie.
Un peu comme tout ces gens qui abandonnent leurs beaux jeux bourrins à souhait digne des plus grands blockbusters pour se mettre à Journey, Flower, ou des jeux indés du même acabit, en vous assurant que "Ce n'est pas un jeu, mais avant tout de la poésie, y'a une vrai histoire".
Rendez moi les années 90, bordel.
Enfin, 3, pour être précis. Foutrement aucune idée de ce qu'elles font là. Deux noires, modèles de route assez récents, et au milieu, une noire et blanche, avec les échappements sur le dessus, ce que j'ai toujours trouvé particulièrement moche. Un prototype qu'on teste sur route, apparemment.
On reconnait la ligne de la petite nouvelle, toujours pas mise en vente, la 918 Spyder. Simple remake insipide d'une vieille voiture mythique. Ils vous proposent même des décorations évoquant celles de ces vieilles Spyder de courses de légende, en option. Oui, payer pour quatre stickers en plus sur votre magnifique voiture qui, aux dernières nouvelles, avoisine déjà les 775,000. Supplément de 70,000 € environ pour avoir quelques avantages comme un allègement et un aileron arrière fixe si on compte s'en servir sur piste.
Ouais, carrément. Et on ose dire que l'industrie vidéoludique se fout royalement de notre gueule avec ses 40 Call of Duty et ses 50 FIFA. Alors bien entendu, la bête en a dans le ventre - au moins 790 chevaux -, mais on peut toujours avancer que le dernier Call of Duty est absolument remarquable pour ses graphismes et son souci du détail. Un partout, balle au centre.
Supercar hybride. Voila de quoi grincer des dents. On n'en est plus à chercher à avoir le plus beau bruit de moteur possible et la vitesse brute la plus élevée, non, c'est dépassé. On cherche à faire une voiture propre, sans bruit, avec des fleurs sur la carrosserie.
Un peu comme tout ces gens qui abandonnent leurs beaux jeux bourrins à souhait digne des plus grands blockbusters pour se mettre à Journey, Flower, ou des jeux indés du même acabit, en vous assurant que "Ce n'est pas un jeu, mais avant tout de la poésie, y'a une vrai histoire".
Rendez moi les années 90, bordel.
Dimanche 14 avril 2013 à 18:20
« Eh, tu regarde encore ce film ? »
Tais toi. Je ne l'ai vu qu'une fois, après tout. Et y'a longtemps.
Mais une discussion m'a donné envie de le revoir. Je me souvenais parfaitement de la fin - et quelle fin ! - mais absolument pas du début. Le début d'un film ne marque jamais vraiment, au fond. Car c'est la première impression, que l'on s'empresse d'oublier après la dernière impression que laisse la fin : toujours forte. Décevante ou impressionnante, mais toujours marquante.
J'aime pas le début de ce film, en fait. Je l'avais oublié, le commencement. Et je ne me demande plus pourquoi en le voyant. Enfin, il y a un seul détail qui me donne envie de l'apprécier un peu quand même et de regarder la suite.
Un ado, qui a des problèmes avec ses parents, des problèmes avec sa vie. Le genre somnambule. Il se réveille toujours sans savoir ce qu'il fout là. On le voit s'endormir, une dispute avec sa mère juste avant. Un "bitch" qui résonne lorsque la porte se ferme. Pour le moment, c'est un début normal et assez ennuyeux d'un film.
Mais à ce moment, on dirait que ledit film a entendu le cri du coeur que vous avez lancé, qui se résume assez bien à "Mais en fait il est pas cool ce film !". Et tout vire au whatthefuckisme. Une voix qui résonne. Que l'on n'a pas encore entendu. Encore une crise de somnambulisme. Mais différente. Cette fois, il y a quelque chose qui l'attire dehors... Quelqu'un ? Et Boum. Un réacteur qui s'écrase sur la demeure.
Je trouve ce film formidable, mais le début ne fait pas très envie, hein ? Toujours comme ça. Rare de voir un début qui marque. Ou alors je ne regarde pas les bons films.
Tais toi. Je ne l'ai vu qu'une fois, après tout. Et y'a longtemps.
Mais une discussion m'a donné envie de le revoir. Je me souvenais parfaitement de la fin - et quelle fin ! - mais absolument pas du début. Le début d'un film ne marque jamais vraiment, au fond. Car c'est la première impression, que l'on s'empresse d'oublier après la dernière impression que laisse la fin : toujours forte. Décevante ou impressionnante, mais toujours marquante.
J'aime pas le début de ce film, en fait. Je l'avais oublié, le commencement. Et je ne me demande plus pourquoi en le voyant. Enfin, il y a un seul détail qui me donne envie de l'apprécier un peu quand même et de regarder la suite.
Un ado, qui a des problèmes avec ses parents, des problèmes avec sa vie. Le genre somnambule. Il se réveille toujours sans savoir ce qu'il fout là. On le voit s'endormir, une dispute avec sa mère juste avant. Un "bitch" qui résonne lorsque la porte se ferme. Pour le moment, c'est un début normal et assez ennuyeux d'un film.
Mais à ce moment, on dirait que ledit film a entendu le cri du coeur que vous avez lancé, qui se résume assez bien à "Mais en fait il est pas cool ce film !". Et tout vire au whatthefuckisme. Une voix qui résonne. Que l'on n'a pas encore entendu. Encore une crise de somnambulisme. Mais différente. Cette fois, il y a quelque chose qui l'attire dehors... Quelqu'un ? Et Boum. Un réacteur qui s'écrase sur la demeure.
Je trouve ce film formidable, mais le début ne fait pas très envie, hein ? Toujours comme ça. Rare de voir un début qui marque. Ou alors je ne regarde pas les bons films.
Samedi 13 avril 2013 à 20:15
« Do you believe in magic ? »
Une voix intérieure bilingue ? Une première. J'vais appeler les mecs des records du monde, j'suis sûre que ça va plaire dans les chaumières. On va devenir des stars, tu m'entends ?
Mais en attendant, on va déjà prendre nos médocs.
Et aussi expliquer un truc, une fois n'est pas coutume. Car voyez vous, je n'ai pas décidé de causer le Shakespeare juste par envie, non, loin de moi cette idée. J'vais en fait parler de Team Fortress 2. Enfin, pas en parler vraiment, je n'y ai pas joué depuis des lustres. Mais juste vous parler d'une petite habitude fun des devs : les "Meet The".
Parce que oui, Germaine, les devs ont des idées originales ! Et là, c'est parfaitement génial. Au lieu de présenter des trailers chiants et nazes ou qui vous donnent envie d'acheter des jeux qui sont en fait nuls - ehoui ma bonne dame, c'est la crise, faut bien manger -, ces gens très gentils ont décidé de présenter les différents archétypes disponibles de manière fun ! Là, mon coco. Je trouve que ça résume bien ce que j'aime et ce qu'il m'arrive de dessiner ou ce genre de trucs.
J'aime plus que tout les masques à gaz, et aussi tout ce qui est horriblement choupi et adorablement gore. J'ai toujours privilégié le Pyro, d'ailleurs, à TF2. Car j'aime bien imaginer ce qu'il peut voir quand j'arrive à faire de belles mises à mort.
Et sur cette nouvelle dévastatrice, je vais devoir vous laisser dans le noir sans lumière pour vous guider, mes petits. Et vous laisser comprendre tout seuls d'où vient le titre du blog.
Si ça vous prend plus de 0,42 secondes, allez voir un psy. J'en connais un très bien.
Une voix intérieure bilingue ? Une première. J'vais appeler les mecs des records du monde, j'suis sûre que ça va plaire dans les chaumières. On va devenir des stars, tu m'entends ?
Mais en attendant, on va déjà prendre nos médocs.
Et aussi expliquer un truc, une fois n'est pas coutume. Car voyez vous, je n'ai pas décidé de causer le Shakespeare juste par envie, non, loin de moi cette idée. J'vais en fait parler de Team Fortress 2. Enfin, pas en parler vraiment, je n'y ai pas joué depuis des lustres. Mais juste vous parler d'une petite habitude fun des devs : les "Meet The".
Parce que oui, Germaine, les devs ont des idées originales ! Et là, c'est parfaitement génial. Au lieu de présenter des trailers chiants et nazes ou qui vous donnent envie d'acheter des jeux qui sont en fait nuls - ehoui ma bonne dame, c'est la crise, faut bien manger -, ces gens très gentils ont décidé de présenter les différents archétypes disponibles de manière fun ! Là, mon coco. Je trouve que ça résume bien ce que j'aime et ce qu'il m'arrive de dessiner ou ce genre de trucs.
J'aime plus que tout les masques à gaz, et aussi tout ce qui est horriblement choupi et adorablement gore. J'ai toujours privilégié le Pyro, d'ailleurs, à TF2. Car j'aime bien imaginer ce qu'il peut voir quand j'arrive à faire de belles mises à mort.
Et sur cette nouvelle dévastatrice, je vais devoir vous laisser dans le noir sans lumière pour vous guider, mes petits. Et vous laisser comprendre tout seuls d'où vient le titre du blog.
Si ça vous prend plus de 0,42 secondes, allez voir un psy. J'en connais un très bien.