Suddenly... Potatoes. Une porsche.

Enfin, 3, pour être précis. Foutrement aucune idée de ce qu'elles font là. Deux noires, modèles de route assez récents, et au milieu, une noire et blanche, avec les échappements sur le dessus, ce que j'ai toujours trouvé particulièrement moche. Un prototype qu'on teste sur route, apparemment.
On reconnait la ligne de la petite nouvelle, toujours pas mise en vente, la 918 Spyder. Simple remake insipide d'une vieille voiture mythique. Ils vous proposent  même des décorations évoquant celles de ces vieilles Spyder de courses de légende, en option. Oui, payer pour quatre stickers en plus sur votre magnifique voiture qui, aux dernières nouvelles, avoisine déjà les 775,000. Supplément de 70,000 € environ pour avoir quelques avantages comme un allègement et un aileron arrière fixe si on compte s'en servir sur piste. 

Ouais, carrément. Et on ose dire que l'industrie vidéoludique se fout royalement de notre gueule avec ses 40 Call of Duty et ses 50 FIFA. Alors bien entendu, la bête en a dans le ventre - au moins 790 chevaux -, mais on peut toujours avancer que le dernier Call of Duty est absolument remarquable pour ses graphismes et son souci du détail. Un partout, balle au centre.

Supercar hybride. Voila de quoi grincer des dents. On n'en est plus à chercher à avoir le plus beau bruit de moteur possible et la vitesse brute la plus élevée, non, c'est dépassé. On cherche à faire une voiture propre, sans bruit, avec des fleurs sur la carrosserie.
Un peu comme tout ces gens qui abandonnent leurs beaux jeux bourrins à souhait digne des plus grands blockbusters pour se mettre à Journey, Flower, ou des jeux indés du même acabit, en vous assurant que "Ce n'est pas un jeu, mais avant tout de la poésie, y'a une vrai histoire".

Rendez moi les années 90, bordel.